Google Analytics est un outil gratuit d’analyse d’audience utilisé par plus de 10 millions de sites dans le monde qui semble aller à l’encontre du RGPD. En effet, afin de fournir des statistiques approfondies, Google transfère puis stocke les données des internautes aux Etats-Unis. La CNIL a jugé qu’en l’état, ces transferts sont insuffisamment encadrés.
Au mois de juillet 2021 la CNIL a rendu public des sanctions et mises en garde à travers plusieurs communiqués. Nous y retrouvons notamment la société MONSANTO pour ne pas avoir informé les personnes dont les données étaient enregistrées dans un fichier mobilisé à des fins de lobbying. Nous retrouvons également, la société FIGARO en raison du dépôt de cookies publicitaires effectué sans recueil du consentement préalable des internautes.
L’espace numérique qu’est Internet nous donne la possibilité de pouvoir s’exprimer librement, instantanément et ainsi de bénéficier d’une certaine liberté d’expression. Toutefois, l’absence de contact direct avec les autres internautes avec lesquels on peut interagir ainsi que la notion d’anonymat constituent des facteurs qui favorisent la tenue de propos injurieux sur le web. Pourtant, les règles de respect et de tolérance sont primordiales sur Internet, au même titre que dans la vie “réelle”.
Le 18 mai 2021 la CNIL a rendu son 41ème rapport d’activité. Elle revient sur l’impact de la crise sanitaire sur la data privacy, les nouvelles règles sur les cookies, la cybersécurité et la souveraineté numérique. L’année 2020 a été marquée par un nombre élevé de plaintes et une augmentation des violations de données personnelles.
La protection de la vie privée est primordiale sur Internet. L’objectif est de trouver une limite entre le besoin de partager et la protection de la vie privée.
Le 7 décembre, la CNIL a sanctionné les sociétés GOOGLE LLC et GOOGLE IRELAND LIMITED pour un montant total de 100 millions d’euros pour avoir mis des cookies publicitaires sur les ordinateurs d’internautes utilisant le moteur de recherche Google.fr. Le GAFAM l’a fait sans le consentement préalable et explicite des utilisateurs et/ou sans information suffisante…
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La CNIL a annoncé la suspension de transferts de données de santé vers Microsoft ou toute autre société soumise « au droit étasunien ». Suite à cette décision, un second appel d’offres sur l’hébergement du Health Data Hub a été lancé afin de permettre à des prestataires européens, voire français de proposer leurs services. Le Health Data…
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